
A la une et ci-desssous :l’equipe du KnAM Théâtre .
Un festival, c’est toujours une vitrine. Et pendant qu’on joue, on prévoit la suite, on repense aux débuts, on corrige, on améliore, on fait un pas de côté.
Tatiana Frolova, dont j’ai déjà dit quelques mots dans Zigzart, metteuse en scène russe très talentueuse exilée à Lyon avec toute sa compagnie KnAM, n’avait jusqu’à présent retenu l’attention d’aucun éditeur pour publier les textes de ses spectacles. Sans doute parce qu’ils vivaient au bout du monde, sur un autre continent, loin des yeux…
Or, c’est le talon d’Achille du spectacle vivant : l’éphémère est son espace, sa substance, sa force. C’est aussi sa faiblesse et parfois sa mort.
Pour réparer cette injustice et leur donner la visibilité qu’ils méritent, au moment où les KnAM triomphaient aux Célestins avec I’m fine (ils ont joué à guichets fermés toutes les représentations), une jeune maison militante d’édition de textes de théâtre contemporains, Koïnè, a entrepris de publier sous forme de triptyque le recueil de leurs trois dernières pièces, Le Bonheur, Nous ne sommes plus et I’m fine (qui jouait encore aux Célestins jusqu’au 25 octobre).
A retrouver dans toutes les bonnes librairies, notamment à Passages (11 rue de Brest – 69001 Lyon.
Trina Mounier

